Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility Parler aux autres de sa consommation d’alcool – Aide Alcool

Vous avez besoin d’un soutien immédiat ?

Veuillez composer le 8-1-1 pour obtenir des informations et des conseils généraux sur la santé. Les membres des peuples autochtones peuvent aussi appeler la ligne d’écoute d’espoir pour le mieux-être au 1-855-242-3310.

Parler aux autres de sa consommation d’alcool

Si votre consommation d’alcool entraîne des problèmes au travail ou avec votre famille et vos amis, il se peut que vous deviez prendre du recul par rapport à vos responsabilités quotidiennes. Cela signifie que vous devrez parler de vos inquiétudes concernant l’alcool et votre santé à votre employeur, à un représentant des ressources humaines au travail ou à d’autres personnes.

 

Dans ces situations, il est très important de savoir ce qui peut arriver et quels sont vos droits. Vous trouverez ici des renseignements et des liens vers des ressources qui vous aideront à avoir ces conversations, à connaître vos droits et à comprendre ce qui pourrait se passer ensuite.

Au travail

Si vous avez reçu un diagnostic de trouble de l’usage d’alcool et que votre consommation vous empêche de faire votre travail, vous êtes légalement considéré comme ayant un handicap. Les personnes handicapées sont protégées par la loi, et les employeurs sont légalement censés aider les employés handicapés.

 

Apprenez-en plus sur le diagnostic d’un trouble de l’usage d’alcool.

Besoin de changements ou de mesures d’adaptation au travail

 

Au Canada, vous avez le droit de décider d’informer ou non votre employeur de votre trouble de l’usage d’alcool, et du moment, le cas échéant. Si vous décidez de l’informer de votre trouble, votre employeur est légalement censé traiter l’information de manière confidentielle et ne pas exercer de discrimination à votre encontre en raison de votre trouble.

 

N’oubliez pas :

 

  • Si vous occupez un poste où votre sécurité ou celle d’autrui pourrait être en danger, vous pourriez être tenu de ne pas travailler jusqu’à ce que vous puissiez prouver que vous ne représentez pas un risque pour vous-même ou pour autrui.
  • Si vous occupez un emploi soumis à des tests de dépistage de drogues et d’alcool, votre employeur sera informé si le test s’avère positif

 

Si vous n’avez pas parlé à votre employeur de votre trouble de l’usage d’alcool et qu’il vous demande si vous avez besoin de mesures d’adaptation au travail, vous avez deux possibilités :

  • Tout d’abord, vous pouvez choisir de ne pas en parler. Si votre employeur vous pose des questions parce que vous n’avez pas un bon rendement au travail ou que votre résultat à un test de dépistage de drogues et d’alcool est positif, il peut vous dire pourquoi votre rendement n’est pas satisfaisant, et il peut :
    • Vous licencier
    • Vous suspendre de votre travail
    • Vous expliquer les conséquences possibles si vous ne vous améliorez pas (ce qui pourrait entraîner un licenciement ou une suspension)
  • Enfin, vous pouvez choisir de parler de votre trouble de l’usage d’alcool et du soutien dont vous avez besoin. Cela permettra d’entamer le processus visant à déterminer le type d’aide (ou de mesure d’adaptation) dont vous avez besoin au travail en raison d’un handicap.

 

Si vous envisagez de parler de votre trouble de l’usage d’alcool à votre employeur, mais que vous n’êtes pas sûr de la meilleure approche à adopter dans votre cas particulier, il est conseillé de consulter d’abord un avocat. Si ce n’est pas possible, il existe des ressources qui vous permettront d’en apprendre davantage sur vos droits au travail lorsque vous avez un problème de santé comme un trouble de l’usage d’alcool.

 

Pour en savoir plus sur les mesures d’adaptation au travail du point de vue de l’employeur, consultez ce document, publié par la Commission canadienne des droits de la personne, intitulé Facultés affaiblies au travail – Un guide sur les mesures d’adaptation pour la dépendance aux substances (2017).

 

Pour en savoir plus sur l’obligation légale des employeurs au Canada d’offrir des mesures d’adaptation à leurs employés ayant des limitations en raison d’un problème de santé ou d’un handicap, consultez la boîte à outils sur les mesures d’adaptation de l’Association canadienne de soutien à l’emploi ou cette page sur le site du gouvernement du Canada.

Quand on est parent

Si vous êtes un parent, le principal responsable d’un enfant ou une femme enceinte et que vous avez un problème de consommation d’alcool, il est important de savoir comment votre consommation d’alcool peut affecter vos droits et responsabilités.

Si vous êtes en instance de séparation ou de divorce et que vous êtes devant les tribunaux pour décider du partage des responsabilités parentales (parfois appelé « garde ») de votre enfant, il se peut que l’on vous pose des questions sur votre consommation d’alcool.

 

En dehors des ententes officielles concernant la garde des enfants, la relation d’un parent avec l’alcool peut être remise en question si l’on craint pour la sécurité de l’enfant. En vertu des lois canadiennes sur la protection de l’enfance, les professionnels qui travaillent avec des enfants et des adolescents, comme les médecins, le personnel infirmier et les enseignants et enseignantes, ont la responsabilité légale de signaler les cas d’abus ou de négligence envers les enfants s’ils savent ou soupçonnent qu’ils se produisent. C’est ce qu’on appelle le « devoir de signaler ». Chaque province et territoire dispose de sa propre liste de circonstances à prendre en compte pour déterminer si un enfant a besoin d’être protégé. C’est ce qu’on appelle les « motifs d’intervention ». L’intervention peut prendre différentes formes, qu’il s’agisse de services d’aide à la famille ou, dans des cas extrêmes, du retrait de l’enfant du foyer, en fonction des besoins de l’enfant.

Bien qu’aucune province ni aucun territoire ne cite la consommation de substances comme motif d’intervention en soi, il est évidemment possible que la consommation de substances conduise à d’autres motifs d’intervention, comme la négligence ou le préjudice psychologique.

 

Si vous craignez que votre consommation d’alcool ne conduise à la perte de la garde de votre enfant, vous pouvez vous renseigner sur les « motifs d’intervention » pour votre lieu de résidence dans le document de l’Agence de la santé publique du Canada intitulé Lois et politiques provinciales et territoriales sur la protection des enfants – 2018.

 

télécharger la politique

 

 

Consommation d’alcool pendant la grossesse

 

Si vous êtes enceinte et que vous avez un problème de consommation d’alcool, n’oubliez pas qu’il existe une multitude de personnes qui peuvent vous aider et vous soutenir. Il existe des moyens de réduire ou d’arrêter la consommation d’alcool, et il n’est jamais trop tard pour demander de l’aide. Réduire votre consommation d’alcool vous aidera à préserver votre santé et celle de votre bébé.

Apprenez-en davantage sur la façon d’obtenir une aide médicale en cas de problème d’alcool pendant la grossesse.

alcool et grossesse

Lors de la recherche d’une assurance vie

Si vous cherchez à souscrire une assurance vie alors que vous êtes aux prises avec un problème de consommation d’alcool, vous devez tenir compte de certains éléments. Les compagnies d’assurance maladie considèrent les problèmes de consommation d’alcool ou de drogue comme des conditions préexistantes. La personne chargée d’évaluer votre demande, appelée « souscripteur », vous posera des questions précises sur votre consommation de substances et d’alcool. S’ils découvrent que vous avez un problème de consommation de substances, la couverture sera très probablement refusée ou considérée comme un coût très élevé pour l’assureur. Cela signifie payer plus d’argent pour vos primes ou pour le coût total de l’assurance-vie.

 

De plus, si vous n’êtes pas honnête au sujet de votre consommation d’alcool au moment de votre demande ou pendant le processus d’évaluation, et que vous présentez ensuite une réclamation après avoir obtenu la couverture, votre réclamation sera refusée.

 

Pour obtenir plus de renseignements généraux sur l’assurance vie au Canada, cliquez ici.

Mon expérience avec une demande d’assurance vie a été très intimidante et inconfortable, en particulier lorsqu’on me posait des questions sur ma santé mentale et mes dépendances et que j’ai dû m’expliquer avec quelqu’un que je ne connaissais pas et que je ne pouvais pas voir.

Michelle, femme ayant une expérience vécue du trouble de l’usage d’alcool